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Le Grand-Parc de Versailles et son Domaine de Chasse au XVIIème Siècle, son mur d'enceinte et ses Portes Royales 📯

10 octobre 2009

Porte de St Cyr

  

Entree de st cyr Entrée de st cyr_2

La grille 2Grille 

La Porte d'entrée de St Cyr et le mur d'enceinte séparant le Petit Parc du Domaine des Chasses

On aperçoit sur la 3ème et 4ème cartes le mur de clôture du Petit-Parc

Porte de St Cyr

  Situé à l'intérieur du Domaine du GPV parmi d'autres villages tels que Noisy, Bailly, La Tuilerie-Bignon... St Cyr possédait également sa porte d'entrée intégrée au mur d'enceinte du Petit-Parc

(carte des chasses - 1792)

Lien ici

  

Les débuts

L'origine de son nom remonte au IVe siècle, période de persécution des chrétiens durant laquelle le jeune Cir, âgé de 3 ans et sa mère Julithe furent arrêtés puis assassinés.
L’histoire de notre ville commence à la fin du XIe siècle, lorsque les moines de l’Abbaye de Sainte-Geneviève à Paris décident d’implanter, en bordure du ru de Gally, une chapelle et un prieuré avec sa ferme, pour évangéliser et défricher le Val, ce qui nécessitera de la main d’œuvre.
Robert III, Évêque de Chartres, fonde en 1156 le monastère de Notre-Dame-des-Anges près de l’église de Saint-Cyr.

De Choisy aux Boeufs... à  St Cyr

De 1562 à 1598, les guerres de religion ravagent l’Île-de-France. Une chapelle de style gothique sera construite vers 1650 ainsi qu'une porte d'entrée à l'abbaye, décorée des Armes de France, supportées par deux anges.
La construction du Château de Versailles et la réalisation de son grand parc entraîneront de nombreux bouleversements et aménagements dans la région, comme la disparition du village de Choisy-aux-Bœufs dont la population viendra s’établir à Saint-Cyr, qui croît, pour totaliser deux cents feux.

Saint-Cyr l’innovante

Avec l’arrivée du chemin de fer et des premières industries, le XIXe siècle marque un tournant pour Saint-Cyr.
De septembre 1870 à mars 1871, les troupes prussiennes occupent le village.
Les habitants, soumis aux pillages et aux réquisitions, fuient vers la Normandie et la Bretagne.
À la suite de l’insurrection parisienne et l’établissement de la Commune de Paris, le 18 mars 1871, une partie de la population de la capitale fuit l’insécurité et suit le gouvernement réfugié à Versailles. La population de Saint-Cyr s’en trouve accrue.
Le 2 septembre 1909, Santos Dumont effectue le parcours St-Cyr/Buc sur son appareil baptisé “Demoiselle” et consacre ainsi la vocation aérienne de la ville.
À la suite de cet exploit, un Institut Aérotechnique est créé en juillet 1911 par Deutsch de la Meurthe.
En 1912, une base d’aviation est créée à Saint-Cyr et baptisée “Caserne Charles-Renard”, du nom de celui qui fut un des pionniers de l’aéronautique en France.

 La période 1914-1948

Tout naturellement, peendant la guerre 1914-1918, Saint-Cyr devient un lieu de réparation de l'aéronautique. En 1917, 4000 personnes y travaillent, civiles et militaires. Des ballons captifs sont construits. Les aérostiers y stationneront jusquen 1928. En 1937, la base aérienne deviendra un entrepôt spécial pour véhicules techniques et d'usage général.

 La période 1939-1945

Puis, ce sera la Seconde guerre mondiale et l’occupation allemande. La résistance s’organise… Petite ville, Saint-Cyr paiera un lourd tribut à la libération du territoire : Jean François et André Cordier, 17 et 18 ans, sont fusillés.
Daniel Barberousse, Roger Henry, meurent en déportation. Bernard Chappelier, quant à lui, est tué en mission en 1944.
Pendant le conflit, Saint-Cyr, détruite à 92 % par les bombardements, sera la ville la plus sinistrée du département. Seuls vingt-cinq immeubles sur mille cent trente et un sortent indemnes du déluge de feu essuyé par la ville, qui fait plus de trois cents victimes. En 1995, Saint-Cyr recevra officiellement la Croix de Guerre avec Palme, qui lui avait été décernée quarante-cinq ans plus tôt pour faits de résistance et pour son attitude exemplaire sous les bombardements.

L'après guerre

De 8000 habitants en 1939, Saint-Cyr n'en compte plus que 4454 en 1947.
Lentement, la ville se reconstruit dans un style caractéristique des années 1950.
Seuls les bâtiments de l’École Militaire, transférée à Coëtquidan à la Libération, restent en friche. C’est en 1963, sous l’impulsion du Général De Gaulle, Président de la République, que les négociations sont engagées avec la Municipalité pour la reconstruction de l’École Militaire.
La population communale qui était de 9610 habitants en 1964 s’accroît pour atteindre 15429 en 1999.

 

 

 

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15 septembre 2009

Porte de Buc

 

La maison forestiere le cerf volant

Porte de Buc ou du Cerf Volant

 

 le cerf volant et porte du bois des gonards

Porte d'entrée du Bois des Gonnards

 

 

Porte de Buc

 Le village de Buc situé dans le GPV et sa porte du Cerf Volant intégrée au mur d'enceinte du Petit-Parc

 (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

  

Porte de la Boulie

Localisation des Portes d'après le plan géométrique ou carte d'assemblage des forêts et bois de la couronne composant l'inspection de Versailles / par Guy Martin géomètre (17..-18..)

 Lien ici

 

 

atlas_de_trudaine

Le village de Buc d'après l'Atlas de Trudaine - 1750

Accéder en HD

 

   

Selon Lebeuf, la paroisse de Buc remonterait au 13e siècle. La cure a toujours été à la nomination des évêques de Paris. Comme c' était aussi le cas de la cure de Toussus, les deux furent parfois réunies comme de 1448 à 1472, à cause du peu de revenus et du peu d' habitants. Plusieurs seigneurs de Buc sont connus pour le Moyen-Age (voir Lebeuf) . A l' époque moderne, on peut citer Guillaume Hébert dont le fils, André-Pierre Hébert vendit en 1685 au marquis de la Feuillade soixante dix-huit arpents de taillis qui furent réunis l' année suivante au Grand Parc de Versailles. La proximité de Versailles explique aussi un autre événement majeur pour la topographie de Buc : la construction d' un aqueduc, achevé en 1686, pour acheminer les eaux du plateau à travers la vallée de la Bièvre. D' autres activités sont essentielles, comme la meunerie et la blanchisserie qui entrent parfois en concurrence. Au 19e siècle, Buc voit arriver précocément la villégiature qui connaît son apogée sous le Second Empire. Des constructions sont édifiées aussi bien sur les coteaux environnants que dans le coeur même du village, près de l' église, le long de la Bièvre. Au début du 20e siècle c' est l' arrivée de l' aviation qui provoque les plus grands bouleversements, par l' occupation des vastes espaces agricoles du plateau. Buc reste un village à la population relativement stable (412 habitants en 1911) 586 en 1954. Ce n' est qu' à partir des années soixante que l' expansion est significative. D' où les nombreux lotissements qui se trouvent à la périphérie. La vallée de la Bièvre est site inscrit depuis le 4 mai 1972 et site classé depuis le 7 juillet 2000.

   

1) La porte du Cerf Volant ou porte de Buc (Porte d'entrée dans le Petit-Parc)

 

La_maison_forestiere_le_cerf_volant  Maison forestiere rue de buc

 Aujourd'hui

 

 cartes-postales-photos-Porte-du-Cerf-Volant-BUC-78530-78-78117003-maxi Porte du cerf volant à buc

Autrefois  

    

2) La Porte du Bois des Gonards

le_cerf_volant_et_porte_du_bois_des_gonards 

  

3) La Porte de la Boulie (Porte d'entrée dans le GPV)

 

porte_de_la_boulie_a_jouy

Seule représentation de la Porte de la Boulie par Thierry Bosquet (gouache)

Lien vers les origines de La Boulie

 

 

 

 

   

15 septembre 2009

Porte de Jouy en Josas

  Porte de Jouy

 Porte de Jouy

 

Porte de Jouy

Le village de Jouy aux abords du mur d'enceinte et sa Porte permettant un accès dans le GPV

(carte des chasses - 1792) Lien ici

  

L’histoire de Jouy-en-Josas nous est connue précisément à partir du IX e siècle, grâce aux écrits des moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui défrichèrent les terres. Pourtant, des traces d’occupation attestent d’une première présence humaine dès la préhistoire : silex, stèles gauloises aux Metz, pièces de monnaies mérovingiennes,…


Sous l’impulsion de l’Abbaye, le village faisait preuve de dynamisme (entre 400 et 500 habitants au XI e siècle). Mais avec la diminution du pouvoir de celle-ci, la terre usurpée ou revendue passa aux mains des seigneurs.
Les guerres successives, et surtout la guerre de cent ans et la peste noire  décimèrent la population : en 1466, le village ne comptait alors que trois feux.
A partir de la fin du XV e siècle, avec la nouvelle prospérité du village, les seigneuries passèrent à diverses familles qui s’illustrèrent dans les Armes, dans l’Eglise, ou directement au service du Roi : Antoine d’Aquin, médecin de Louis XIV ou son petit fils Antoine Louis de Rouillé, Secrétaire d’Etat à la Marine et aux Affaires Etrangères sous Louis XV. En 1760, un jeune allemand de 22 ans, Christophe-Philippe Oberkampf, s’installe à Jouy-en-Josas et vient jeter les bases d’une industrie destinée à prendre un merveilleux essor : l’industrie des Toiles de Jouy.

 

Vue_de_la_porte_de_Jouy

 Plan de la porte de Jouy

 

 

La Porte de Jouy

Cette maison est une ancienne porte du Domaine de Chasse de Louis XIV. Dans le canton, une autre porte subsiste au Trou Salé (Toussus-le-Noble) ainsi que les vestiges d'une troisième, à Toussus également. Ces portes, où résident des gardes, sont construites de 1684 à 1686 et sont, à l'origine, reliées entre elles par un mur de maçonnerie protégeant le Domaine de Chasse de toute intrusion non autorisée. Celle-ci, traversée par la suite par une voie de chemin de fer aujourd'hui disparue, est utilisée notamment pour le ravitaillement des troupes françaises lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

maison_forestiere_de_la_porte_de_jouy_les_loges_en_josas

 L'ancienne Porte de Jouy

 

Porte_de_Jouy

 La Porte ou Pavillon puis des annexes ou communs ont été rajoutés ultérieurement

 

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 La porte de Jouy

 

 

 

15 septembre 2009

Porte des Loges en Josas

 

la porte des loges  pavillon d'entrée, ferme dite ferme de la porte des Loges

Porte des Loges

 

Carte porte des Loges

Le village des Loges était situé à l'extérieur du GPV avec une seule porte d'entrée dans le domaine (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Au nord, le village s'étend jusqu'au fond de la vallée de la Bièvre, en site de classé, dans un paysage de prés et de fôrets, aux limites de l'ancien domaine des chasse de Versailles. Au sud, sur le plateau de Saclay, le village est bordé de terres agricoles. Le bois de la Garenne s'étend jusqu'au centre du village. De nombreux chemins s'offrent aux promeneurs et aux cyclistes.

L'architecture traditionnelle est celle habituelle de la région, des maisons en meulière. Les communes limitrophes de la commune sont Jouy en Josas du nord-est au sud-est, Toussus le Noble au sud-ouest et Buc à l'ouest. 

Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, on retrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges. Il ne reste rien de l'ancienne construction, la ferme actuelle est de construction récente.
En 1675, la Châtellerie des Loges fut incorporée au duché de Chevreuse, fief mouvant du roi. Vers 1681, lors de la construction de l'aqueduc de Buc, il a été creusé aux Loges en Josas un aqueduc souterrain destiné à recueillir les eaux souterraines du plateau. Les quelques parties encore existantes servent de citernes. L'église, sans style, date du 17e siècle.
 

La mairie qui renfermeen outre l'école et le bureau de poste a été achetée et aménagée par la commune en 1867. La situation sur un plateau dépourvu d'eau, ne promet aucun développement commercial ou industriel. Depuis 1831, la population n'a augmenté que de 40 habitants. La guerre de 1870-1871, pendant l'occupation allemande du 20 septembre 1870 au 5 février 1871, a causé à la commune, en réquisition et pillage de maisons abandonnées. Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, onretrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges

 

La Porte des Loges

 

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L'ancienne maison de portier composée d'un corps de logis où logeaient les gardes ou portiers de l'administration du Domaine de Versailles

 

 

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La porte des Loges

 

 

15 septembre 2009

Porte de Toussus Le Noble

 

 

Porte du trou salé_2 

La porte du Trou Salé

 

carte des portes de Toussus

Le village de Toussus situé en bordure du mur d'enceinte du GPV et ses 2 portes (carte des chasses - 1792) Lien ici

        

Le village de Toussus a longtemps été composé de quelques fermes et d' un château. L' église était dédiée à saint Germain, elle était déjà en très mauvais état en 1459 et avait probablement été reconstruite. Elle est sortie de la révolution en si mauvais état qu' il a été décidé de la détruire. En 1924, les habitants demandaient la construction d' une église nouvelle et d' un cimetière. Cette demande n' a pas été écoutée. Toussus a dû attendre 1955 pour avoir une école primaire. la population qui avait beaucoup augmenté dans les années 1980 pour atteindre 928 habitants (contre 117 en 1931) a légérement diminué depuis (717 au recensement de 1999) . les logements construits sont des lotissements à l' emplacement de l' ancien château. L' emprise terrienne de l' aéroport et de l' armée est très forte dans le terroir de même que celle des deux grandes fermes encore en activité.

 

1 - La porte de Toussus est située à l'ouest du village. La ruine de la voûte, menaçant la sécurité des usagers, amena à détruire les deux-tiers de l'édifice en 1914. Le restant fut agrandi pour y loger des ouvriers agricoles. Elle sert toujours d'habitation privée.

 

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La porte de Toussus

 

2 - La porte du Trou Salé est située à l'est du village. Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques. Une ferme se développa autour de la porte au XVIIIème siècle. C'est aujourd'hui une propriété privée.

 

Vue_d_ensemble_de_Toussus

 Le village de Toussus et ses 2 Portes intégrées au mur d'enceinte du GPV

 

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L'ancienne porte permettait un accès dans le GPV

 

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La ferme du Trou Salé et la porte

 

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  Inscrite au patrimoine historique la Porte est devenue une propriété privée 

 

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A proximité on découvre une ancienne borne royale à couronne 

 

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 Orientées vers le château elles indiquaient les limites du Domaine

 

 

  

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15 septembre 2009

Porte de Chateaufort

 

pavillon d'entrée chateaufort

L'ancienne porte de Chateaufort

 

Porte de Chateaufort

 Chateaufort situé à l'extérieur du GPV et sa porte d'entrée intégrée au mur d'enceinte du GPV

(Carte des chasses - 1792)

Lien ici

 

D' après Lebeuf et Cossonnet, les seigneurs de Châteaufort sont mentionnés dès le début du 11e siècle. A cette époque, ils élèvent la forteresse qui donnera son nom au bourg qui se forme aussitôt. La seigneurie est réunie au domaine royal en 1118, échangée avec le duc de Brabant par Louis XI en 1480, rentre une dernière fois dans le domaine royal en 1692, avant de passer l' année suivante aux religieuses ursulines de Saint-Louis à Saint-Cyr en même temps que la seigneurie de Chevreuse. En 1068, il y aurait eu trois châtelains à Châteaufort qui sont mis en rapport avec trois châteaux : Guy 1er de Montlhéry, seigneur du château principal (dit "de Marly" au 12e siècle), Amaury et Hugues le Roux possédaient respectivement le château appelé "donjon" et le fief de la Motte. Les ruines du "donjon" sont les seuls vestiges de cet important ensemble. Au 11e siècle, le doyenné de Châteaufort, dépendant du diocèse de Paris, regroupait 98 paroisses. Des actes du 13e siècle mentionnent une léproserie et un hôtel-dieu. Au nord-ouest de la commune passait la limite du grand parc de Versailles dont il subsiste la ruine d' un des pavillons d' entrée. Dès 1809, la ville avait atteint son extension actuelle. Le hameau de la Trinité fait partie intégrante du village et n' a pas été traité en écart. Depuis 1982, un lotissement moderne a été implanté sur le plateau au nord-ouest de l' agglomération. Le site de la vallée de Chevreuse est classé depuis novembre 1980, la vallée de la Mérantaise est site inscrit depuis septembre 1976. Le parc naturel de la vallée de Chevreuse a été crée en 1985.

 

Vue_de_Ch_teaufort

Le village de Châteaufort, le mur d'enceinte du GPV et sa porte (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

La porte de Chateaufort

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Vestiges des anciennes infrastructures du GPV

 

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Magny Les Hameaux

Porte du Mérantais  Porte du Mérantais vue 2

 

Porte de Merantais

Porte de Mérantais

 

Porte de Magny

 Situé à l'extérieur du domaine, la porte de Mérantais et le mur d'enceinte du GPV (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Magny correspond à un archétype fréquent en France dont les formes anciennes sont du type gallo-romain. La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme usqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnaud obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du saint sacrement.

Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux

 adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnaud s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques ; mais ils ne s'éloignèrent pas ; la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses ; cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter un nouveau lustre à la renommée de Port-Royal.

Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort la Mérantaise, petit ruisseau qui passe à Mérantais et au bas de Châteaufort avant de se jeter dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnaud, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon 19è siècle qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes.

Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (Granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (17è siècle)accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

 

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                                          Le chateau situé face à la porte               

 

La porte de Mérantais

La porte du Mérantais est la seule encore présente sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines, rare témoin qu’il convient de préserver de par son caractère unique. Malgré de nombreuses transformations, la porte est encore visible. Il s’agit donc d’une ancienne maison de garde du Grand Parc de Versailles.

Ce bâtiment d’habitation est aujourd’hui situé au coeur du parcours du Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le bâtiment, en pierres de meulière, est composé d’une cave en sous-sol, d’un rez-de chaussée et d’un étage, soit une superficie approximative de 40 m². Le toit est à 4 pans en pavillon et est recouvert d’ardoises.

 

 

 

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Ancienne porte de Mérantais et les restes du mur d'enceinte

 

 

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La porte de Mérantais


 

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Porte_du_merantais_002

 

 

 

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Voisins le Bretonneux

 

Porte de Voisins

Situé à l'extérieur du mur d'enceinte du GPV, le village de Voisins possédait une porte d'entrée dans le domaine, aujourd'hui disparue (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Ainsi que la plupart des communes environnantes, Voisns-le-Bretonneux ( Anoberto Vicinio en latin ) faisait partie de la forêt Yveline donnée à l'abbaye de Saint-Denis par le roi Pépin le Bref en 768.

Vicinio vient du latin Vicinius: Voisin. Ce mot semble être un substantif que l'on trouve isolé ou accroché à des noms de personnes. Il pourrait aussi désigner le chemin qui reliait jusqu'au XVI°siècle, Voisins à la paroisse de Magny dont il était le hameau. Qaunt à Bretonneux, il signifierait marécageux, boueux ou, pour certains, colonie bretonne. D'autres hypothèses existent sur l'étymologie de ce nom.

Longtemps petit village dont l'histoire est cependant considérable, Voisins-le-Bretonneux eut quantité de seigneurs.

Le premier d'entre eux fut certainement Hugues de Voisins qui vivait sous le règne de Louis VI le Gros, au début du XII° siècle. On trouve ensuite Rodolphe de Voisins, témoin d'une charte de 1168 en faveur de l'abbaye des Vaux de Cernay. En 1204, un acte de Milons de Voisins nous apprend qu'il possédait un fief au Porrois, qu'il céda à Odon de Sully, évêque de Paris et à Mathilde de Garlande, pour y établir une communauté religieuse qui deviendra Port Royal.

Cependant, le plus grand de la lignée fut certainement Pierre de Voisins qui prit part à la 3° croisade en 1191.Mais c'est à la croisade contre les Albigeois qu'il s'illustra. Parti avec Simon IV de Montfort, en 1209, Pierre de Voisins termina Connétable de Carcassonne, puis Sénéchal de Toulouse et d'Albigeois. Les enfants du Connétable resteront dans le Languedoc et s'allieront à la noblesse de cette province. Les Voisns deviendront alors l'une des familles les plus considérées de la région. Toutefois, deux frères, Simon et Guillaume de Voisins, ainsi qu'une soeur, étaient restés en Ilde de France.

 

 

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Le village de Voisins le Btx à proximité du mur du GPV - d'après l'Atlas de Trudaine vers 1750

Accèder en HD : Carte

 

Après la mort de Jehanne de Voisins, vers la fin du XIV° siècle, le nom de Voisins disparut du village auquel les seigneurs avaient peut-être donné son appellation, ce qui est une autre explication possible à l'origine du nom.

Le domaine de Voisins passera alors à Simon de la Villeneufve. Puis à la fin du XV° siècle, la seigneurie appartiendra à la famille Gilbert qui la gardera pendant 200 ans environ. La généalogie des Gilbert est abondante. On peut toutefois retenir le nom de Jean Gilbert, 1er du nom, qui mourut en 1507. Le dernier sera Pierre V qui, en janvier 1693, vend conjointement avec son frère Jean-François la terre et la seigneurie de Villaroy et la ferme de la Lande située à Voisins, aux Dames de Saint Cyr. Ils acheteront aussi la terre et la seigneurie Voisins. Cependant les Gilbert continueront à porter le nom de Voisins. Leur dernier descendant serait le comte Auguste Gilbert de Voisns qui avait épousé une des filles de José-MAria de Hérédia.

La seigneurie ne restera pas longtemps la propriété des Dames de Sainrt Cyr. A la suite d'un échange, elle fut en effet réunie au domaine royal en mars 1693. Le château devint alors ferme royale. Il fut vendu comme bien national sous la Révolution.

Après avoir appartenu à la famille Favry, le château sera vendu au baron de Frossard en 1831. Jules Carpentier, polytechnicien et l'un des premiers constructeurs de galvanomêtres, en sera propriétaire à partir de 1891. Sa fille vendra le domaine en 1945 aux sapeurs-pompiers de Paris.

Sous la Révolution, en 1790, Jacques Chevallier est élu premier maire de la commune, le secrétaire de l'assemblée étant l'abbé Dieulouard... En 1844, le conseil décide la création d'une maison école.

En 1870-71, la commune est occupée par les Bavarois. De 1914 à 1917, la vie semble se poursuivre normalement dans le village. Sur tous les hommes valides en âge de mobilistaion, partis aux armées, 10 ne reviendront pas.

Durant la période 1940-44, de nombreux bombardements eurent lieu à Voisins. Le plus violent reste celui du combat du 23 août 1944, où deux soldats de la division Leclerc, Danton Jougard et Jean Vourc'h, devaient payer de leur vie la libération de la commune.

L'église de Notre Dame en sa Nativité a certainement été construite dans le courant du XBI° siècle. Cet édifice est petit sans collatéraux. A côté du choeur se trouvent deux chapelles carrées. Une des clefs de voûte porte les armoiries de la famille Gilbert. En 1861, le clocher a été recontruit et le toit en bâtière remplacé par une flèche.

 

La porte et le mur d'enceinte du GPV

 

Atlas_de_trudaine_vers_1750

Le village attenant au mur d'enceinte et sa porte d'entrée - Atlas de Trudaine 1750

  

 

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Plan de la maison de portier vers 1812

 

 

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Plan du village à proximité du mur d'enceinte 1694

  

Plan_de_voisins_au_18_ 

Carte delagrive vers 1740

Carte de l'Abbé Delagrive - 1740

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Montigny

 

 

Porte de Montigny

Le village de Montigny était situé à l'extérieur du mur du GPV (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

 

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Le mur d'enceinte et la porte de Montigny, seule représentation à ce jour - Atlas de Trudaine

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En langue romane, le "montani" était un "lieu montueux". Le "Brestonneux" vient du francique "marécage" et non de la tenace légende qui voulait qu'une colonie bretonne se soit installée à Montigny. Etymologiquement, Montigny est donc "terre émergeant du marécage". Elle est séparée de Voisins par les lieux dits "la Grande et la petite Isle", ces deux communes ayant eu longtemps comme industrie d'appoint la fabrication d'objets en osier cuilli sur place.

L'orthographe de Montigny s'est transformée au cours des siècles, allant de Montegni, Monatni en 1204, Montiniacum le Bretonneux en 1351, Montaygny le Bretonneux en 1554 et Montigny le Brétonneux en 1800.

La découverte de vetsiges préhistoriques au siècle dernier à proximité de la mare Caillon et en 1974 de 17 pointes et éclats confirment l'existence lointaine de cette localité.

Après avoir appartenu depuis 768 à l'abbaye de Saint Denis, l'ancienne donation de Trappes, dont faisait partie Montigny, sera remise en 1003 par Robert II le Pieux à Notre Dame d'Argenteuil. Ce n'est qu'en 1129 que ces biens furent restitués à l'abbaye de Saint Denis, restitution confirmée en 1144 par Louis VII et approuvée par une bulle papale de 1183.

L'existence de la paroisse semble remonter au début du XI° siècle, puisque plus tard, en 1075, Guy de Montlhéry fait don de quelques églises, dont celle de Montigny, à l'abbaye de Bourgueil, donation confirmée en 1208 par le pape Innocent III.

En 1204, on voit apparaître pour la première fois le nom de Montigny dans un acte du cartulaire de Notre Dame de Paris. Jean de Montigny était alors le vassal de Jean de Choisel, issu de la famille de Chevreuse. Le dernier acte mentionnat les seigneurs de Montigny date de la fin du XIII°siècle. A cette époque et jusqu'au XVI° siècle, le village était regroupé autour de l'église. La demeure seigneuriale était au lieu-dit la "Guillaumière". De nombreux chemins ou sentes sillonnaient le territoire, dont le fameux Chemin aux Boeufs ainsi nommé parce qu'emprunté par les meneurs de boeufs venant de Normandie et se dirigeant vers la capitale. Les différents clos ou prés portaient le nom de leurs propriétaires, comme le clos Behoust ou le pré Mohier. Après la guerre de Cent Ans, de nombreuses terrs changèrent de mains ou retournèrent à la friche.

La défaite de Pavie, sous François Ier,ramena les troupes de mercenaires italiens autour de Paris. Sans activité, ils se dispersèrent en bande, dont l'une en 1525 envahit le village. Les habitants restés sur place furent pendus à un grand arbre longtemps appelé "Chêne Fourchu".

La Fronde amena également dans les années 1649 et 1652 perturbations et drames dans la localité.

Fervent adepte de la chasse, Henri IV fréquentait assidûment Montigny et ses environs, érigeant même un pavillon à Henriville et créant la réserve de gibier de la Muette à Elancourt.

 

 

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Trappes

  

La-Porte-de-Trappes

La porte de Trappes

 

 

Porte de Trappes

 Situé à l'extérieur du mur d'enceinte du GPV, le village détenait une porte d'entrée dans le domaine

Cartes des chasses - 1792 Lien ici  

 

 

Atlas de Trudaine 12

 Le village de Trappes situé à proximité du mur d'enceinte du GPV

 

Trappes se doit d'être découverte : son histoire est longue, riche, et mouvementée. Ses personnages sont remarquables, son fort légendaire.
En 1003, la ville change de main : la mère de Robert le Pieux l'a cédé à l'abbaye de Saint-Denis. L'église, qui fait partie de ce don de la première heure, est alors toute jeune, sa fondation remontant à l'an 1000. Sombre et humide des ses premières années, elle ne ressemble plus à grand chose en 1700 : clocher effondré, chute des voûtes achevée, pourriture des charpentes consommée. La décence imposait de changer le monument.
Bel exemple pour l'histoire locale, Trappes réunit des hommes tranchant sur l'ordinaire, et des événements jusqu'à plus soif. Le guerrier Martin est tué lors des croisades. Le politicien François Sublet accumule les fonctions prestigieuses comme secrétaire d'Etat à la guerre ou ministre. Le professeur Guillaume Postel à la science vaste : il enseigne les mathématiques et les langues orientales au Collège de France.
De Jean Rigaud, on retient les titres : chevalier, il est nommé capitaine de la forteresse de Trappes par le Dauphin Charles, régent du royaume. Etienne Marcel reste pour ses humeurs funestes : soutenu par les rebelles de Paris, il brûle le manoir du premier.
Ainsi Trappes se fait sans peine un nom dans l'histoire du pays.

 

La Porte de Trappes

 

La_Porte_de_Trappes

Le mur d'enceinte du GVP et la porte

 

 

Porte_de_Trappes_2

La porte de Trappes dans les années 1900

 

 

 

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