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Le Grand-Parc de Versailles et son Domaine de Chasse au XVIIème Siècle, son mur d'enceinte et ses Portes Royales 📯
15 septembre 2009

Porte de Buc

 

La maison forestiere le cerf volant

Porte de Buc ou du Cerf Volant

 

 le cerf volant et porte du bois des gonards

Porte d'entrée du Bois des Gonnards

 

 

Porte de Buc

 Le village de Buc situé dans le GPV et sa porte du Cerf Volant intégrée au mur d'enceinte du Petit-Parc

 (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

  

Porte de la Boulie

Localisation des Portes d'après le plan géométrique ou carte d'assemblage des forêts et bois de la couronne composant l'inspection de Versailles / par Guy Martin géomètre (17..-18..)

 Lien ici

 

 

atlas_de_trudaine

Le village de Buc d'après l'Atlas de Trudaine - 1750

Accéder en HD

 

   

Selon Lebeuf, la paroisse de Buc remonterait au 13e siècle. La cure a toujours été à la nomination des évêques de Paris. Comme c' était aussi le cas de la cure de Toussus, les deux furent parfois réunies comme de 1448 à 1472, à cause du peu de revenus et du peu d' habitants. Plusieurs seigneurs de Buc sont connus pour le Moyen-Age (voir Lebeuf) . A l' époque moderne, on peut citer Guillaume Hébert dont le fils, André-Pierre Hébert vendit en 1685 au marquis de la Feuillade soixante dix-huit arpents de taillis qui furent réunis l' année suivante au Grand Parc de Versailles. La proximité de Versailles explique aussi un autre événement majeur pour la topographie de Buc : la construction d' un aqueduc, achevé en 1686, pour acheminer les eaux du plateau à travers la vallée de la Bièvre. D' autres activités sont essentielles, comme la meunerie et la blanchisserie qui entrent parfois en concurrence. Au 19e siècle, Buc voit arriver précocément la villégiature qui connaît son apogée sous le Second Empire. Des constructions sont édifiées aussi bien sur les coteaux environnants que dans le coeur même du village, près de l' église, le long de la Bièvre. Au début du 20e siècle c' est l' arrivée de l' aviation qui provoque les plus grands bouleversements, par l' occupation des vastes espaces agricoles du plateau. Buc reste un village à la population relativement stable (412 habitants en 1911) 586 en 1954. Ce n' est qu' à partir des années soixante que l' expansion est significative. D' où les nombreux lotissements qui se trouvent à la périphérie. La vallée de la Bièvre est site inscrit depuis le 4 mai 1972 et site classé depuis le 7 juillet 2000.

   

1) La porte du Cerf Volant ou porte de Buc (Porte d'entrée dans le Petit-Parc)

 

La_maison_forestiere_le_cerf_volant  Maison forestiere rue de buc

 Aujourd'hui

 

 cartes-postales-photos-Porte-du-Cerf-Volant-BUC-78530-78-78117003-maxi Porte du cerf volant à buc

Autrefois  

    

2) La Porte du Bois des Gonards

le_cerf_volant_et_porte_du_bois_des_gonards 

  

3) La Porte de la Boulie (Porte d'entrée dans le GPV)

 

porte_de_la_boulie_a_jouy

Seule représentation de la Porte de la Boulie par Thierry Bosquet (gouache)

Lien vers les origines de La Boulie

 

 

 

 

   

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15 septembre 2009

Porte de Jouy en Josas

  Porte de Jouy

 Porte de Jouy

 

Porte de Jouy

Le village de Jouy aux abords du mur d'enceinte et sa Porte permettant un accès dans le GPV

(carte des chasses - 1792) Lien ici

  

L’histoire de Jouy-en-Josas nous est connue précisément à partir du IX e siècle, grâce aux écrits des moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui défrichèrent les terres. Pourtant, des traces d’occupation attestent d’une première présence humaine dès la préhistoire : silex, stèles gauloises aux Metz, pièces de monnaies mérovingiennes,…


Sous l’impulsion de l’Abbaye, le village faisait preuve de dynamisme (entre 400 et 500 habitants au XI e siècle). Mais avec la diminution du pouvoir de celle-ci, la terre usurpée ou revendue passa aux mains des seigneurs.
Les guerres successives, et surtout la guerre de cent ans et la peste noire  décimèrent la population : en 1466, le village ne comptait alors que trois feux.
A partir de la fin du XV e siècle, avec la nouvelle prospérité du village, les seigneuries passèrent à diverses familles qui s’illustrèrent dans les Armes, dans l’Eglise, ou directement au service du Roi : Antoine d’Aquin, médecin de Louis XIV ou son petit fils Antoine Louis de Rouillé, Secrétaire d’Etat à la Marine et aux Affaires Etrangères sous Louis XV. En 1760, un jeune allemand de 22 ans, Christophe-Philippe Oberkampf, s’installe à Jouy-en-Josas et vient jeter les bases d’une industrie destinée à prendre un merveilleux essor : l’industrie des Toiles de Jouy.

 

Vue_de_la_porte_de_Jouy

 Plan de la porte de Jouy

 

 

La Porte de Jouy

Cette maison est une ancienne porte du Domaine de Chasse de Louis XIV. Dans le canton, une autre porte subsiste au Trou Salé (Toussus-le-Noble) ainsi que les vestiges d'une troisième, à Toussus également. Ces portes, où résident des gardes, sont construites de 1684 à 1686 et sont, à l'origine, reliées entre elles par un mur de maçonnerie protégeant le Domaine de Chasse de toute intrusion non autorisée. Celle-ci, traversée par la suite par une voie de chemin de fer aujourd'hui disparue, est utilisée notamment pour le ravitaillement des troupes françaises lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

maison_forestiere_de_la_porte_de_jouy_les_loges_en_josas

 L'ancienne Porte de Jouy

 

Porte_de_Jouy

 La Porte ou Pavillon puis des annexes ou communs ont été rajoutés ultérieurement

 

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 La porte de Jouy

 

 

 

15 septembre 2009

Porte des Loges en Josas

 

la porte des loges  pavillon d'entrée, ferme dite ferme de la porte des Loges

Porte des Loges

 

Carte porte des Loges

Le village des Loges était situé à l'extérieur du GPV avec une seule porte d'entrée dans le domaine (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Au nord, le village s'étend jusqu'au fond de la vallée de la Bièvre, en site de classé, dans un paysage de prés et de fôrets, aux limites de l'ancien domaine des chasse de Versailles. Au sud, sur le plateau de Saclay, le village est bordé de terres agricoles. Le bois de la Garenne s'étend jusqu'au centre du village. De nombreux chemins s'offrent aux promeneurs et aux cyclistes.

L'architecture traditionnelle est celle habituelle de la région, des maisons en meulière. Les communes limitrophes de la commune sont Jouy en Josas du nord-est au sud-est, Toussus le Noble au sud-ouest et Buc à l'ouest. 

Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, on retrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges. Il ne reste rien de l'ancienne construction, la ferme actuelle est de construction récente.
En 1675, la Châtellerie des Loges fut incorporée au duché de Chevreuse, fief mouvant du roi. Vers 1681, lors de la construction de l'aqueduc de Buc, il a été creusé aux Loges en Josas un aqueduc souterrain destiné à recueillir les eaux souterraines du plateau. Les quelques parties encore existantes servent de citernes. L'église, sans style, date du 17e siècle.
 

La mairie qui renfermeen outre l'école et le bureau de poste a été achetée et aménagée par la commune en 1867. La situation sur un plateau dépourvu d'eau, ne promet aucun développement commercial ou industriel. Depuis 1831, la population n'a augmenté que de 40 habitants. La guerre de 1870-1871, pendant l'occupation allemande du 20 septembre 1870 au 5 février 1871, a causé à la commune, en réquisition et pillage de maisons abandonnées. Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, onretrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges

 

La Porte des Loges

 

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L'ancienne maison de portier composée d'un corps de logis où logeaient les gardes ou portiers de l'administration du Domaine de Versailles

 

 

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La porte des Loges

 

 

15 septembre 2009

Porte de Toussus Le Noble

 

 

Porte du trou salé_2 

La porte du Trou Salé

 

carte des portes de Toussus

Le village de Toussus situé en bordure du mur d'enceinte du GPV et ses 2 portes (carte des chasses - 1792) Lien ici

        

Le village de Toussus a longtemps été composé de quelques fermes et d' un château. L' église était dédiée à saint Germain, elle était déjà en très mauvais état en 1459 et avait probablement été reconstruite. Elle est sortie de la révolution en si mauvais état qu' il a été décidé de la détruire. En 1924, les habitants demandaient la construction d' une église nouvelle et d' un cimetière. Cette demande n' a pas été écoutée. Toussus a dû attendre 1955 pour avoir une école primaire. la population qui avait beaucoup augmenté dans les années 1980 pour atteindre 928 habitants (contre 117 en 1931) a légérement diminué depuis (717 au recensement de 1999) . les logements construits sont des lotissements à l' emplacement de l' ancien château. L' emprise terrienne de l' aéroport et de l' armée est très forte dans le terroir de même que celle des deux grandes fermes encore en activité.

 

1 - La porte de Toussus est située à l'ouest du village. La ruine de la voûte, menaçant la sécurité des usagers, amena à détruire les deux-tiers de l'édifice en 1914. Le restant fut agrandi pour y loger des ouvriers agricoles. Elle sert toujours d'habitation privée.

 

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La porte de Toussus

 

2 - La porte du Trou Salé est située à l'est du village. Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques. Une ferme se développa autour de la porte au XVIIIème siècle. C'est aujourd'hui une propriété privée.

 

Vue_d_ensemble_de_Toussus

 Le village de Toussus et ses 2 Portes intégrées au mur d'enceinte du GPV

 

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L'ancienne porte permettait un accès dans le GPV

 

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La ferme du Trou Salé et la porte

 

Porte_du_trou_sal__2

  Inscrite au patrimoine historique la Porte est devenue une propriété privée 

 

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A proximité on découvre une ancienne borne royale à couronne 

 

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 Orientées vers le château elles indiquaient les limites du Domaine

 

 

  

15 septembre 2009

Porte de Chateaufort

 

pavillon d'entrée chateaufort

L'ancienne porte de Chateaufort

 

Porte de Chateaufort

 Chateaufort situé à l'extérieur du GPV et sa porte d'entrée intégrée au mur d'enceinte du GPV

(Carte des chasses - 1792)

Lien ici

 

D' après Lebeuf et Cossonnet, les seigneurs de Châteaufort sont mentionnés dès le début du 11e siècle. A cette époque, ils élèvent la forteresse qui donnera son nom au bourg qui se forme aussitôt. La seigneurie est réunie au domaine royal en 1118, échangée avec le duc de Brabant par Louis XI en 1480, rentre une dernière fois dans le domaine royal en 1692, avant de passer l' année suivante aux religieuses ursulines de Saint-Louis à Saint-Cyr en même temps que la seigneurie de Chevreuse. En 1068, il y aurait eu trois châtelains à Châteaufort qui sont mis en rapport avec trois châteaux : Guy 1er de Montlhéry, seigneur du château principal (dit "de Marly" au 12e siècle), Amaury et Hugues le Roux possédaient respectivement le château appelé "donjon" et le fief de la Motte. Les ruines du "donjon" sont les seuls vestiges de cet important ensemble. Au 11e siècle, le doyenné de Châteaufort, dépendant du diocèse de Paris, regroupait 98 paroisses. Des actes du 13e siècle mentionnent une léproserie et un hôtel-dieu. Au nord-ouest de la commune passait la limite du grand parc de Versailles dont il subsiste la ruine d' un des pavillons d' entrée. Dès 1809, la ville avait atteint son extension actuelle. Le hameau de la Trinité fait partie intégrante du village et n' a pas été traité en écart. Depuis 1982, un lotissement moderne a été implanté sur le plateau au nord-ouest de l' agglomération. Le site de la vallée de Chevreuse est classé depuis novembre 1980, la vallée de la Mérantaise est site inscrit depuis septembre 1976. Le parc naturel de la vallée de Chevreuse a été crée en 1985.

 

Vue_de_Ch_teaufort

Le village de Châteaufort, le mur d'enceinte du GPV et sa porte (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

La porte de Chateaufort

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Vestiges des anciennes infrastructures du GPV

 

 

 

 

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15 septembre 2009

Porte de Magny Les Hameaux

Porte du Mérantais  Porte du Mérantais vue 2

 

Porte de Merantais

Porte de Mérantais

 

Porte de Magny

 Situé à l'extérieur du domaine, la porte de Mérantais et le mur d'enceinte du GPV (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Magny correspond à un archétype fréquent en France dont les formes anciennes sont du type gallo-romain. La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme usqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnaud obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du saint sacrement.

Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux

 adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnaud s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques ; mais ils ne s'éloignèrent pas ; la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses ; cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter un nouveau lustre à la renommée de Port-Royal.

Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort la Mérantaise, petit ruisseau qui passe à Mérantais et au bas de Châteaufort avant de se jeter dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnaud, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon 19è siècle qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes.

Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (Granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (17è siècle)accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

 

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                                          Le chateau situé face à la porte               

 

La porte de Mérantais

La porte du Mérantais est la seule encore présente sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines, rare témoin qu’il convient de préserver de par son caractère unique. Malgré de nombreuses transformations, la porte est encore visible. Il s’agit donc d’une ancienne maison de garde du Grand Parc de Versailles.

Ce bâtiment d’habitation est aujourd’hui situé au coeur du parcours du Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le bâtiment, en pierres de meulière, est composé d’une cave en sous-sol, d’un rez-de chaussée et d’un étage, soit une superficie approximative de 40 m². Le toit est à 4 pans en pavillon et est recouvert d’ardoises.

 

 

 

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Ancienne porte de Mérantais et les restes du mur d'enceinte

 

 

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La porte de Mérantais


 

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15 septembre 2009

Porte de Voisins le Bretonneux

 

Porte de Voisins

Situé à l'extérieur du mur d'enceinte du GPV, le village de Voisins possédait une porte d'entrée dans le domaine, aujourd'hui disparue (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

Ainsi que la plupart des communes environnantes, Voisns-le-Bretonneux ( Anoberto Vicinio en latin ) faisait partie de la forêt Yveline donnée à l'abbaye de Saint-Denis par le roi Pépin le Bref en 768.

Vicinio vient du latin Vicinius: Voisin. Ce mot semble être un substantif que l'on trouve isolé ou accroché à des noms de personnes. Il pourrait aussi désigner le chemin qui reliait jusqu'au XVI°siècle, Voisins à la paroisse de Magny dont il était le hameau. Qaunt à Bretonneux, il signifierait marécageux, boueux ou, pour certains, colonie bretonne. D'autres hypothèses existent sur l'étymologie de ce nom.

Longtemps petit village dont l'histoire est cependant considérable, Voisins-le-Bretonneux eut quantité de seigneurs.

Le premier d'entre eux fut certainement Hugues de Voisins qui vivait sous le règne de Louis VI le Gros, au début du XII° siècle. On trouve ensuite Rodolphe de Voisins, témoin d'une charte de 1168 en faveur de l'abbaye des Vaux de Cernay. En 1204, un acte de Milons de Voisins nous apprend qu'il possédait un fief au Porrois, qu'il céda à Odon de Sully, évêque de Paris et à Mathilde de Garlande, pour y établir une communauté religieuse qui deviendra Port Royal.

Cependant, le plus grand de la lignée fut certainement Pierre de Voisins qui prit part à la 3° croisade en 1191.Mais c'est à la croisade contre les Albigeois qu'il s'illustra. Parti avec Simon IV de Montfort, en 1209, Pierre de Voisins termina Connétable de Carcassonne, puis Sénéchal de Toulouse et d'Albigeois. Les enfants du Connétable resteront dans le Languedoc et s'allieront à la noblesse de cette province. Les Voisns deviendront alors l'une des familles les plus considérées de la région. Toutefois, deux frères, Simon et Guillaume de Voisins, ainsi qu'une soeur, étaient restés en Ilde de France.

 

 

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Le village de Voisins le Btx à proximité du mur du GPV - d'après l'Atlas de Trudaine vers 1750

Accèder en HD : Carte

 

Après la mort de Jehanne de Voisins, vers la fin du XIV° siècle, le nom de Voisins disparut du village auquel les seigneurs avaient peut-être donné son appellation, ce qui est une autre explication possible à l'origine du nom.

Le domaine de Voisins passera alors à Simon de la Villeneufve. Puis à la fin du XV° siècle, la seigneurie appartiendra à la famille Gilbert qui la gardera pendant 200 ans environ. La généalogie des Gilbert est abondante. On peut toutefois retenir le nom de Jean Gilbert, 1er du nom, qui mourut en 1507. Le dernier sera Pierre V qui, en janvier 1693, vend conjointement avec son frère Jean-François la terre et la seigneurie de Villaroy et la ferme de la Lande située à Voisins, aux Dames de Saint Cyr. Ils acheteront aussi la terre et la seigneurie Voisins. Cependant les Gilbert continueront à porter le nom de Voisins. Leur dernier descendant serait le comte Auguste Gilbert de Voisns qui avait épousé une des filles de José-MAria de Hérédia.

La seigneurie ne restera pas longtemps la propriété des Dames de Sainrt Cyr. A la suite d'un échange, elle fut en effet réunie au domaine royal en mars 1693. Le château devint alors ferme royale. Il fut vendu comme bien national sous la Révolution.

Après avoir appartenu à la famille Favry, le château sera vendu au baron de Frossard en 1831. Jules Carpentier, polytechnicien et l'un des premiers constructeurs de galvanomêtres, en sera propriétaire à partir de 1891. Sa fille vendra le domaine en 1945 aux sapeurs-pompiers de Paris.

Sous la Révolution, en 1790, Jacques Chevallier est élu premier maire de la commune, le secrétaire de l'assemblée étant l'abbé Dieulouard... En 1844, le conseil décide la création d'une maison école.

En 1870-71, la commune est occupée par les Bavarois. De 1914 à 1917, la vie semble se poursuivre normalement dans le village. Sur tous les hommes valides en âge de mobilistaion, partis aux armées, 10 ne reviendront pas.

Durant la période 1940-44, de nombreux bombardements eurent lieu à Voisins. Le plus violent reste celui du combat du 23 août 1944, où deux soldats de la division Leclerc, Danton Jougard et Jean Vourc'h, devaient payer de leur vie la libération de la commune.

L'église de Notre Dame en sa Nativité a certainement été construite dans le courant du XBI° siècle. Cet édifice est petit sans collatéraux. A côté du choeur se trouvent deux chapelles carrées. Une des clefs de voûte porte les armoiries de la famille Gilbert. En 1861, le clocher a été recontruit et le toit en bâtière remplacé par une flèche.

 

La porte et le mur d'enceinte du GPV

 

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Le village attenant au mur d'enceinte et sa porte d'entrée - Atlas de Trudaine 1750

  

 

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Plan de la maison de portier vers 1812

 

 

Plan_des_villages

Plan du village à proximité du mur d'enceinte 1694

  

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Carte delagrive vers 1740

Carte de l'Abbé Delagrive - 1740

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Montigny

 

 

Porte de Montigny

Le village de Montigny était situé à l'extérieur du mur du GPV (carte des chasses - 1792) Lien ici

 

 

atlas_de_trudaine

Le mur d'enceinte et la porte de Montigny, seule représentation à ce jour - Atlas de Trudaine

Accès en HD =>


 

En langue romane, le "montani" était un "lieu montueux". Le "Brestonneux" vient du francique "marécage" et non de la tenace légende qui voulait qu'une colonie bretonne se soit installée à Montigny. Etymologiquement, Montigny est donc "terre émergeant du marécage". Elle est séparée de Voisins par les lieux dits "la Grande et la petite Isle", ces deux communes ayant eu longtemps comme industrie d'appoint la fabrication d'objets en osier cuilli sur place.

L'orthographe de Montigny s'est transformée au cours des siècles, allant de Montegni, Monatni en 1204, Montiniacum le Bretonneux en 1351, Montaygny le Bretonneux en 1554 et Montigny le Brétonneux en 1800.

La découverte de vetsiges préhistoriques au siècle dernier à proximité de la mare Caillon et en 1974 de 17 pointes et éclats confirment l'existence lointaine de cette localité.

Après avoir appartenu depuis 768 à l'abbaye de Saint Denis, l'ancienne donation de Trappes, dont faisait partie Montigny, sera remise en 1003 par Robert II le Pieux à Notre Dame d'Argenteuil. Ce n'est qu'en 1129 que ces biens furent restitués à l'abbaye de Saint Denis, restitution confirmée en 1144 par Louis VII et approuvée par une bulle papale de 1183.

L'existence de la paroisse semble remonter au début du XI° siècle, puisque plus tard, en 1075, Guy de Montlhéry fait don de quelques églises, dont celle de Montigny, à l'abbaye de Bourgueil, donation confirmée en 1208 par le pape Innocent III.

En 1204, on voit apparaître pour la première fois le nom de Montigny dans un acte du cartulaire de Notre Dame de Paris. Jean de Montigny était alors le vassal de Jean de Choisel, issu de la famille de Chevreuse. Le dernier acte mentionnat les seigneurs de Montigny date de la fin du XIII°siècle. A cette époque et jusqu'au XVI° siècle, le village était regroupé autour de l'église. La demeure seigneuriale était au lieu-dit la "Guillaumière". De nombreux chemins ou sentes sillonnaient le territoire, dont le fameux Chemin aux Boeufs ainsi nommé parce qu'emprunté par les meneurs de boeufs venant de Normandie et se dirigeant vers la capitale. Les différents clos ou prés portaient le nom de leurs propriétaires, comme le clos Behoust ou le pré Mohier. Après la guerre de Cent Ans, de nombreuses terrs changèrent de mains ou retournèrent à la friche.

La défaite de Pavie, sous François Ier,ramena les troupes de mercenaires italiens autour de Paris. Sans activité, ils se dispersèrent en bande, dont l'une en 1525 envahit le village. Les habitants restés sur place furent pendus à un grand arbre longtemps appelé "Chêne Fourchu".

La Fronde amena également dans les années 1649 et 1652 perturbations et drames dans la localité.

Fervent adepte de la chasse, Henri IV fréquentait assidûment Montigny et ses environs, érigeant même un pavillon à Henriville et créant la réserve de gibier de la Muette à Elancourt.

 

 

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Trappes

  

La-Porte-de-Trappes

La porte de Trappes

 

 

Porte de Trappes

 Situé à l'extérieur du mur d'enceinte du GPV, le village détenait une porte d'entrée dans le domaine

Cartes des chasses - 1792 Lien ici  

 

 

Atlas de Trudaine 12

 Le village de Trappes situé à proximité du mur d'enceinte du GPV

 

Trappes se doit d'être découverte : son histoire est longue, riche, et mouvementée. Ses personnages sont remarquables, son fort légendaire.
En 1003, la ville change de main : la mère de Robert le Pieux l'a cédé à l'abbaye de Saint-Denis. L'église, qui fait partie de ce don de la première heure, est alors toute jeune, sa fondation remontant à l'an 1000. Sombre et humide des ses premières années, elle ne ressemble plus à grand chose en 1700 : clocher effondré, chute des voûtes achevée, pourriture des charpentes consommée. La décence imposait de changer le monument.
Bel exemple pour l'histoire locale, Trappes réunit des hommes tranchant sur l'ordinaire, et des événements jusqu'à plus soif. Le guerrier Martin est tué lors des croisades. Le politicien François Sublet accumule les fonctions prestigieuses comme secrétaire d'Etat à la guerre ou ministre. Le professeur Guillaume Postel à la science vaste : il enseigne les mathématiques et les langues orientales au Collège de France.
De Jean Rigaud, on retient les titres : chevalier, il est nommé capitaine de la forteresse de Trappes par le Dauphin Charles, régent du royaume. Etienne Marcel reste pour ses humeurs funestes : soutenu par les rebelles de Paris, il brûle le manoir du premier.
Ainsi Trappes se fait sans peine un nom dans l'histoire du pays.

 

La Porte de Trappes

 

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Le mur d'enceinte du GVP et la porte

 

 

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La porte de Trappes dans les années 1900

 

 

 

15 septembre 2009

Porte de Bois d'Arcy

 

Porte de Puisaloup 

  Porte du Puit à Loup

La porte de Puissaloup (disparue) une entrée dans le GPV

  

 

Porte de Villepreux

Le village de Bois d'Arcy était situé dans le domaine des Chasses Royales de Versailles

(carte des chasses - 1792) Lien ici 

 

 

Porte de Pisaloup

La porte de Pis à Loup

D'après le plan géométrique ou carte d'assemblage des forêts et bois de la couronne composant l'inspection de Versailles / par Guy Martin (17..-18.. ; géomètre) Lien ici

 

Selon l'abbé Lebeuf, historien du diocèse de Paris au XVIII° siècle, l'étymologie du nom d'Arcy vient du verbe arder ( brûler ). Pour d'autres, Arcy se rapproche du vieux français arseïs ou arsis, signifiant incendie ou terrain brûlé. Bois d'Arcy aurait donc son origine liée à l'occupation d'un espace défriché par un incendie de forêt.

A la fin du XI° siècle, le territoire de Bois d'Arcy était en la possession des seigneurs de Villepreux qui, dès cette époque, en donnèrent une partie à des moines de leur localité. Au début du XIII° siècle, la population augmentant au fur et à mesure que l'on essarte les bois, le Bois d'Arsi est démembré de Villepreux et érigé en paroisse. On bâtit alors une église dédiée à Saint Gilles et l'abbé de Marmoutier devient nominateur de la cure nouvelle.

A cette époque, la paroisse est nommée Nemus Arsitii puis Boscus Arcisi de 1352 à 1458, Bois Darcis en 1604 et enfin Bois d'Arcy dès le début du XVIII° siècle. Le hameau de la Tremblaye ( lieu planté de trembles ) fut également habité très tôt. Rattaché à Bois d'Arcy au XV° siècle, ce lieu a particulièrement souffert de la guerre de Cent ans. On note en effet qu'en 1458, il ne restait plus qu'une famille au village qui renaîtra progressivement au XVI° siècle.

Au XVII° siècle, à l'époque des grands travaux de collecte des eaux du plateau, une partie des terres est utilisée pour créer l'étang de Saint Quentin et celui de Bois d'Arcy. Louis XIV possède les trois grandes fermes du village et achète toutes les parcelles qui se libèrent. La paroisse est alors entièrement inclue dans le grand parc. L'emprise royale continue à s'accroître au XVIII° siècle. La construction des étangs amènent des nuisances à la population qui verra cependant sa situation s'améliorer au XIX° siècle grâce à l'assèchement de l'étang de Bois d'Arcy et à la construction, entre 1874 et 1877, du fort de Saint Cyr avec la batterie de Bois d'Arcy. La localité se développe ainsi peu à peu.

Au début du XX° siècle, le village comprenait le quartier de l'église, les Langots, la Tremblaye et enfin la mare Longchamp, où au XVI° siècle, les religieux de l'Humilité de Notre Dame de Longchamp possédaient une ferme.

Il y avait aussi le fort de Saint Cyr, la batterie de Bois d'Arcy, le pavillon Saint Quentin, la porte du Puits-à-Loup et le passage à niveau.

 

porte

Le village de Bois d'Arcy et la porte de "Pisalou" sur la Grande Route de Bretagne (Atlas de Trudaine vers 1750)

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La porte de Puissaloup

 

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 La porte

  

Porte de Puisaloup

 ou porte de Puits à Loups

 

Le fait d’être garde des portes n’empêche pas la vie de famille. Jacques Laiser a un petit garçon en 1688 alors qu’il est en poste à Bois d’Arcy. Jean Bongard s’installe avec sa femme à la porte de Pizalou. Veuf en 1702, il se remarie en 1708 alors que La porte Pissaloup ou du Puit à Loup est toujours en poste. Comme on peut l’imaginer, la pièce unique qui sert de logement au suisse devient vite insuffisante pour une famille. Des bâtiments annexes sont donc accolés peu à peu à l’édifice d’origine qui perd de sa rigueur et de sa symétrie. Ainsi la porte de Puisaloup finira-t-elle par être incorporée à des constructions tellement importantes qu’on ne distinguera même plus la porte. Une description datant de la Révolution indique bien cette évolution. Le 4 floréal an III de la République française, la porte de Puisaloup devient bien de la nation. Le bâtiment est alors constitué d’une cuisine, à côté une salle à cheminée, au dessus 3 chambres et dessous une cave. Le pavillon de la porte est composé de 2 chambres . Une écurie pour 4 chevaux garnie de mangeoires et rateliers. Une étable pour 3 vaches, une grange de 3 travées et appentis; le tout couvert en ardoise, sauf la grange et l’appenti couverts en roseau et en bon état sauf quelques légères réparations. Observation : le garde dit avoir construit l’appenti à ses frais . Un jardin attenant aux dits bâtiments érigé sur les terres 10 toises à l’extérieur des murs du parc planté de 50 arbres fruitiers en plein rapport. À cette lecture, on comprend bien que la salle unique de 1685 -située au-dessus du passage- a été divisée en deux chambres et qu’un bâtiment nouveau a été construit à côté avec des dépendances. La simple porte d’origine est devenue une véritable petite ferme. Lors de l’élargissement de la RN 12, la porte de Puisaloup fut démolie. Elle se situait à proximité de la station service Elf. Cependant, une promenade dans les environs permettra aux nostalgiques de découvrir quelques unes des portes du Grand Parc qui subsistent actuellement : Ce sont celles de Mérantais, du Trou Salé, des Loges, de Jouy, de la Tuilerie et de La Boulie. Oubliées pendant longtemps, elles sont actuellement l’objet de toutes les attentions de la part de l’association des Amis du grand Parc de Versailles.

 

 

 

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