Porte de Jouy en Josas
Porte de Jouy
Le village de Jouy aux abords du mur d'enceinte et sa Porte permettant un accès dans le GPV
(carte des chasses - 1792) Lien ici
L’histoire de Jouy-en-Josas nous est connue précisément à partir du IX e siècle, grâce aux écrits des moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui défrichèrent les terres. Pourtant, des traces d’occupation attestent d’une première présence humaine dès la préhistoire : silex, stèles gauloises aux Metz, pièces de monnaies mérovingiennes,…
Sous l’impulsion de l’Abbaye, le village faisait preuve de dynamisme (entre 400 et 500 habitants au XI e siècle). Mais avec la diminution du pouvoir de celle-ci, la terre usurpée ou revendue passa aux mains des seigneurs.
Les guerres successives, et surtout la guerre de cent ans et la peste noire décimèrent la population : en 1466, le village ne comptait alors que trois feux.
A partir de la fin du XV e siècle, avec la nouvelle prospérité du village, les seigneuries passèrent à diverses familles qui s’illustrèrent dans les Armes, dans l’Eglise, ou directement au service du Roi : Antoine d’Aquin, médecin de Louis XIV ou son petit fils Antoine Louis de Rouillé, Secrétaire d’Etat à la Marine et aux Affaires Etrangères sous Louis XV. En 1760, un jeune allemand de 22 ans, Christophe-Philippe Oberkampf, s’installe à Jouy-en-Josas et vient jeter les bases d’une industrie destinée à prendre un merveilleux essor : l’industrie des Toiles de Jouy.
Plan de la porte de Jouy
La Porte de Jouy
Cette maison est une ancienne porte du Domaine de Chasse de Louis XIV. Dans le canton, une autre porte subsiste au Trou Salé (Toussus-le-Noble) ainsi que les vestiges d'une troisième, à Toussus également. Ces portes, où résident des gardes, sont construites de 1684 à 1686 et sont, à l'origine, reliées entre elles par un mur de maçonnerie protégeant le Domaine de Chasse de toute intrusion non autorisée. Celle-ci, traversée par la suite par une voie de chemin de fer aujourd'hui disparue, est utilisée notamment pour le ravitaillement des troupes françaises lors de la Seconde Guerre mondiale.
L'ancienne Porte de Jouy
La Porte ou Pavillon puis des annexes ou communs ont été rajoutés ultérieurement
La porte de Jouy