Porte des Loges en Josas
Le village des Loges était situé à l'extérieur du GPV avec une seule porte d'entrée dans le domaine (carte des chasses - 1792) Lien ici
Au nord, le village s'étend jusqu'au fond de la vallée de la Bièvre, en site de classé, dans un paysage de prés et de fôrets, aux limites de l'ancien domaine des chasse de Versailles. Au sud, sur le plateau de Saclay, le village est bordé de terres agricoles. Le bois de la Garenne s'étend jusqu'au centre du village. De nombreux chemins s'offrent aux promeneurs et aux cyclistes.
L'architecture traditionnelle est celle habituelle de la région, des maisons en meulière. Les communes limitrophes de la commune sont Jouy en Josas du nord-est au sud-est, Toussus le Noble au sud-ouest et Buc à l'ouest.
Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, on retrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges. Il ne reste rien de l'ancienne construction, la ferme actuelle est de construction récente.
En 1675, la Châtellerie des Loges fut incorporée au duché de Chevreuse, fief mouvant du roi. Vers 1681, lors de la construction de l'aqueduc de Buc, il a été creusé aux Loges en Josas un aqueduc souterrain destiné à recueillir les eaux souterraines du plateau. Les quelques parties encore existantes servent de citernes. L'église, sans style, date du 17e siècle.
La mairie qui renfermeen outre l'école et le bureau de poste a été achetée et aménagée par la commune en 1867. La situation sur un plateau dépourvu d'eau, ne promet aucun développement commercial ou industriel. Depuis 1831, la population n'a augmenté que de 40 habitants. La guerre de 1870-1871, pendant l'occupation allemande du 20 septembre 1870 au 5 février 1871, a causé à la commune, en réquisition et pillage de maisons abandonnées. Son existence ne paraît être connue que depuis 1201. A cette date une charte d'Eudes de Sully, évêque de Paris, constate que Guy de Lévis donne dans sa dixme des Loges, deux nuids de blés aux frères de l'Abbaye de La Roche. Plus tard, onretrouve parmi les biens dépendant des Chevaliers de St-Jean de Latran, de Paris, la ferme de l'Hôpital des Loges
La Porte des Loges
L'ancienne maison de portier composée d'un corps de logis où logeaient les gardes ou portiers de l'administration du Domaine de Versailles
La porte des Loges