Porte de Trappes
La porte de Trappes
Situé à l'extérieur du mur d'enceinte du GPV, le village détenait une porte d'entrée dans le domaine
Cartes des chasses - 1792 Lien ici
Le village de Trappes situé à proximité du mur d'enceinte du GPV
Trappes se doit d'être découverte : son histoire est longue, riche, et mouvementée. Ses personnages sont remarquables, son fort légendaire.
En 1003, la ville change de main : la mère de Robert le Pieux l'a cédé à l'abbaye de Saint-Denis. L'église, qui fait partie de ce don de la première heure, est alors toute jeune, sa fondation remontant à l'an 1000. Sombre et humide des ses premières années, elle ne ressemble plus à grand chose en 1700 : clocher effondré, chute des voûtes achevée, pourriture des charpentes consommée. La décence imposait de changer le monument.
Bel exemple pour l'histoire locale, Trappes réunit des hommes tranchant sur l'ordinaire, et des événements jusqu'à plus soif. Le guerrier Martin est tué lors des croisades. Le politicien François Sublet accumule les fonctions prestigieuses comme secrétaire d'Etat à la guerre ou ministre. Le professeur Guillaume Postel à la science vaste : il enseigne les mathématiques et les langues orientales au Collège de France.
De Jean Rigaud, on retient les titres : chevalier, il est nommé capitaine de la forteresse de Trappes par le Dauphin Charles, régent du royaume. Etienne Marcel reste pour ses humeurs funestes : soutenu par les rebelles de Paris, il brûle le manoir du premier.
Ainsi Trappes se fait sans peine un nom dans l'histoire du pays.
La Porte de Trappes
Le mur d'enceinte du GVP et la porte
La porte de Trappes dans les années 1900