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Le Grand-Parc de Versailles et son Domaine de Chasse au XVIIème Siècle, son mur d'enceinte et ses Portes Royales 📯
26 mai 2010

Les cartes et les plans du Grand Parc de Versailles en HD

 

Plan des parcs de Marly, Versailles et des environs, XVIIe siècle (cote A108)

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Plan_des_parcs_de_Marly__Versailles_et_des_environs__XVIIe_si_cle

 

 

 

 

Carte générale des [rigoles] aqueducs, chaussées [et] retenues d'eau [pour conduire les] eaux de Versailles, le 25 novembre 1784. Signé Laseigne (cote A 498)

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Eaux de Versailles

 

 

 

 

Carte des seigneuries de Chevreuse, Magny-l'Essart, Chateaufort, par Geoffroy de la Genetez, arpenteur, 1702. (cote D 1470)

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Carte des seigneuries de chateaufort et environs

 

 

 

 

Le Château, le Grand Parc et la forêt de Marly le Roi

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Les_environs_de_Paris

 

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Les_environs_de_Paris_2

 

 

 

 

Carte générale des environs de Versailles (Cote A 45)

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Carte_generale_des_environs_de_Versailles

 

 

 

Nouveau plan de Versailles et de Marly avec les environs / par le Sr Gaspard Baillieul

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Plan_de_Versailles_et_de_Marly

 

 

 

 

Carte de Villepreux, Rennemoulin, et des territoires contigus au grand parc de Versailles, XVIIIe siècle (Cote A 291)

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Carte_de_Villepreux__Rennemoulin__et_des_territoires_contigus_au_grand_parc_de_Versailles__XVIIIe_s

 

 

 

Plan de Versailles, du petit parc, et de ses dependances où sont marqués les emplacemens de chaque maison de cette ville, les plans du Château, et des hôtels, et les distributions des jardins et bosquets / par Mr l'abbé Delagrive

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Plan_de_Versailles_Abb__Delagrive

 

 

 

 

Carte topographique de la forêt de Marly, avec ses environs, levée par Laseigne, géographe du roi, et gravée par Dupuis, 1769 (Cote A 110)

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Carte_topographique_de_la_for_t_de_Marly__avec_ses_environs

 

 

 

Diocese, prevoste, et eslection de Paris. Le diocese est divisé en archipretrés, ou doyennés ruraux. la prevosté en balliages, ou prevostés subalternes, et l'eslection en chastellenies / par N. Sanson d'Abbeville

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Diocèse de Versailles

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 septembre 2009

Porte de Jouy en Josas

  Porte de Jouy

 Porte de Jouy

 

Porte de Jouy

Le village de Jouy aux abords du mur d'enceinte et sa Porte permettant un accès dans le GPV

(carte des chasses - 1792) Lien ici

  

L’histoire de Jouy-en-Josas nous est connue précisément à partir du IX e siècle, grâce aux écrits des moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui défrichèrent les terres. Pourtant, des traces d’occupation attestent d’une première présence humaine dès la préhistoire : silex, stèles gauloises aux Metz, pièces de monnaies mérovingiennes,…


Sous l’impulsion de l’Abbaye, le village faisait preuve de dynamisme (entre 400 et 500 habitants au XI e siècle). Mais avec la diminution du pouvoir de celle-ci, la terre usurpée ou revendue passa aux mains des seigneurs.
Les guerres successives, et surtout la guerre de cent ans et la peste noire  décimèrent la population : en 1466, le village ne comptait alors que trois feux.
A partir de la fin du XV e siècle, avec la nouvelle prospérité du village, les seigneuries passèrent à diverses familles qui s’illustrèrent dans les Armes, dans l’Eglise, ou directement au service du Roi : Antoine d’Aquin, médecin de Louis XIV ou son petit fils Antoine Louis de Rouillé, Secrétaire d’Etat à la Marine et aux Affaires Etrangères sous Louis XV. En 1760, un jeune allemand de 22 ans, Christophe-Philippe Oberkampf, s’installe à Jouy-en-Josas et vient jeter les bases d’une industrie destinée à prendre un merveilleux essor : l’industrie des Toiles de Jouy.

 

Vue_de_la_porte_de_Jouy

 Plan de la porte de Jouy

 

 

La Porte de Jouy

Cette maison est une ancienne porte du Domaine de Chasse de Louis XIV. Dans le canton, une autre porte subsiste au Trou Salé (Toussus-le-Noble) ainsi que les vestiges d'une troisième, à Toussus également. Ces portes, où résident des gardes, sont construites de 1684 à 1686 et sont, à l'origine, reliées entre elles par un mur de maçonnerie protégeant le Domaine de Chasse de toute intrusion non autorisée. Celle-ci, traversée par la suite par une voie de chemin de fer aujourd'hui disparue, est utilisée notamment pour le ravitaillement des troupes françaises lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

maison_forestiere_de_la_porte_de_jouy_les_loges_en_josas

 L'ancienne Porte de Jouy

 

Porte_de_Jouy

 La Porte ou Pavillon puis des annexes ou communs ont été rajoutés ultérieurement

 

pavillon_d_entr_e_dit_porte_de_Jouy__actuellement_maison_foresti_re

 La porte de Jouy

 

 

 

19 janvier 2014

Plan du Domaine Royal de Versailles

 

L'histoire du Grand-Parc de Versailles est entièrement liée à celle du château dès les transformations du petits pavillons de chasses de Louis XIII et ce jusqu'à la révolution française qui finira par s'éteindre par manque d'entretien et d'argent.

  

Plan des parcs de Marly, Versailles et des environs, XVIIe siècle (cote A108)

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Plan_des_parcs_de_Marly__Versailles_et_des_environs__XVIIe_si_cle

 

 

15 septembre 2009

Porte de Bois d'Arcy

 

Porte de Puisaloup 

  Porte du Puit à Loup

La porte de Puissaloup (disparue) une entrée dans le GPV

  

 

Porte de Villepreux

Le village de Bois d'Arcy était situé dans le domaine des Chasses Royales de Versailles

(carte des chasses - 1792) Lien ici 

 

 

Porte de Pisaloup

La porte de Pis à Loup

D'après le plan géométrique ou carte d'assemblage des forêts et bois de la couronne composant l'inspection de Versailles / par Guy Martin (17..-18.. ; géomètre) Lien ici

 

Selon l'abbé Lebeuf, historien du diocèse de Paris au XVIII° siècle, l'étymologie du nom d'Arcy vient du verbe arder ( brûler ). Pour d'autres, Arcy se rapproche du vieux français arseïs ou arsis, signifiant incendie ou terrain brûlé. Bois d'Arcy aurait donc son origine liée à l'occupation d'un espace défriché par un incendie de forêt.

A la fin du XI° siècle, le territoire de Bois d'Arcy était en la possession des seigneurs de Villepreux qui, dès cette époque, en donnèrent une partie à des moines de leur localité. Au début du XIII° siècle, la population augmentant au fur et à mesure que l'on essarte les bois, le Bois d'Arsi est démembré de Villepreux et érigé en paroisse. On bâtit alors une église dédiée à Saint Gilles et l'abbé de Marmoutier devient nominateur de la cure nouvelle.

A cette époque, la paroisse est nommée Nemus Arsitii puis Boscus Arcisi de 1352 à 1458, Bois Darcis en 1604 et enfin Bois d'Arcy dès le début du XVIII° siècle. Le hameau de la Tremblaye ( lieu planté de trembles ) fut également habité très tôt. Rattaché à Bois d'Arcy au XV° siècle, ce lieu a particulièrement souffert de la guerre de Cent ans. On note en effet qu'en 1458, il ne restait plus qu'une famille au village qui renaîtra progressivement au XVI° siècle.

Au XVII° siècle, à l'époque des grands travaux de collecte des eaux du plateau, une partie des terres est utilisée pour créer l'étang de Saint Quentin et celui de Bois d'Arcy. Louis XIV possède les trois grandes fermes du village et achète toutes les parcelles qui se libèrent. La paroisse est alors entièrement inclue dans le grand parc. L'emprise royale continue à s'accroître au XVIII° siècle. La construction des étangs amènent des nuisances à la population qui verra cependant sa situation s'améliorer au XIX° siècle grâce à l'assèchement de l'étang de Bois d'Arcy et à la construction, entre 1874 et 1877, du fort de Saint Cyr avec la batterie de Bois d'Arcy. La localité se développe ainsi peu à peu.

Au début du XX° siècle, le village comprenait le quartier de l'église, les Langots, la Tremblaye et enfin la mare Longchamp, où au XVI° siècle, les religieux de l'Humilité de Notre Dame de Longchamp possédaient une ferme.

Il y avait aussi le fort de Saint Cyr, la batterie de Bois d'Arcy, le pavillon Saint Quentin, la porte du Puits-à-Loup et le passage à niveau.

 

porte

Le village de Bois d'Arcy et la porte de "Pisalou" sur la Grande Route de Bretagne (Atlas de Trudaine vers 1750)

Accèder en HD ->

  

La porte de Puissaloup

 

848_001

 La porte

  

Porte de Puisaloup

 ou porte de Puits à Loups

 

Le fait d’être garde des portes n’empêche pas la vie de famille. Jacques Laiser a un petit garçon en 1688 alors qu’il est en poste à Bois d’Arcy. Jean Bongard s’installe avec sa femme à la porte de Pizalou. Veuf en 1702, il se remarie en 1708 alors que La porte Pissaloup ou du Puit à Loup est toujours en poste. Comme on peut l’imaginer, la pièce unique qui sert de logement au suisse devient vite insuffisante pour une famille. Des bâtiments annexes sont donc accolés peu à peu à l’édifice d’origine qui perd de sa rigueur et de sa symétrie. Ainsi la porte de Puisaloup finira-t-elle par être incorporée à des constructions tellement importantes qu’on ne distinguera même plus la porte. Une description datant de la Révolution indique bien cette évolution. Le 4 floréal an III de la République française, la porte de Puisaloup devient bien de la nation. Le bâtiment est alors constitué d’une cuisine, à côté une salle à cheminée, au dessus 3 chambres et dessous une cave. Le pavillon de la porte est composé de 2 chambres . Une écurie pour 4 chevaux garnie de mangeoires et rateliers. Une étable pour 3 vaches, une grange de 3 travées et appentis; le tout couvert en ardoise, sauf la grange et l’appenti couverts en roseau et en bon état sauf quelques légères réparations. Observation : le garde dit avoir construit l’appenti à ses frais . Un jardin attenant aux dits bâtiments érigé sur les terres 10 toises à l’extérieur des murs du parc planté de 50 arbres fruitiers en plein rapport. À cette lecture, on comprend bien que la salle unique de 1685 -située au-dessus du passage- a été divisée en deux chambres et qu’un bâtiment nouveau a été construit à côté avec des dépendances. La simple porte d’origine est devenue une véritable petite ferme. Lors de l’élargissement de la RN 12, la porte de Puisaloup fut démolie. Elle se situait à proximité de la station service Elf. Cependant, une promenade dans les environs permettra aux nostalgiques de découvrir quelques unes des portes du Grand Parc qui subsistent actuellement : Ce sont celles de Mérantais, du Trou Salé, des Loges, de Jouy, de la Tuilerie et de La Boulie. Oubliées pendant longtemps, elles sont actuellement l’objet de toutes les attentions de la part de l’association des Amis du grand Parc de Versailles.

 

 

 

26 août 2013

Le Grand-Parc de Versailles

 

Description du Grand-Parc de Versailles, anciennement domaine des chasses royal de Louis XIV et des successeurs

C'est avec l'aide des planches de l'Atlas de Trudaine illustrant les routes et paysages de France au 17ème siècle que nous prenons connaissance de l'ancien domaine de chasses royale de Versailles bâtit sur un terrtoire d'environ 10 000 hectares soit une superficie équivalentente à la ville de Paris de nos jours - A travers les planches (voir ci-dessous) réalisées vers 1750 par les cartographes et autres arpenteurs en chargent des relevés et mesures des chantiers à Versailles, nous découvrons ce à quoi devait représenter le domaine grâce aux descriptions des infrastructures telles que le mur d'enceinte, les portes, les avenues, les carrefours en étoiles mais également la restitution de l'environnement et des paysages à l'intérieur et autour du domaine où l'on peut voir es villages, les églises, les propriétes, les forêts et les plaines entre autre...

 

Situation

Au commencement, le Val de Galie situé entre les anciennes divisions féodales du Mantois, du Pincerais, de la Laye, du Parisis, du Josas et du Hureoix, occupe environ deux Lieues de 25 au degré de longueur, dans la direction du sud-est au nord-ouest, depuis Viroflay jusqu'à Villepreux, et une lieue et demie environ, dans sa plus grande largeur du nord au sud, depuis Rocquencourt jusqu'à Satory.

Dans les titres du 16ème ce vallon est appellé Gally. Au nord se voyait le donjon des châtelains de Rocquencourt, flanqué de tourelles et entouré de murs, sur un coteau boisé dominant la plaine parsemée de bois et de marécages, et la chapelle de St Nicolas à peu de distance et sous la protection du donjon.

Dans la plaine les hameaux se resseraient autour de leurs clochers. Au pied du castel antique s'étendaient les bois de chênes qui avaient vus les sacrifices druidiques, et où se cachaient la chepelle de St Antoine et les chaumières éparses du Chesnay au milieu desquelles s'élançait la flêche de l'église de St Germain, patron du lieu.

Vers l'est, s'élevait la tour carrée à quatre étage de Clagny et les bâtiments de la ferme, le tout bâti à l'extrémité d'un étang immense s'étendant depuis ce lieu jusqu'au chemin de St Germain, et Glatigny, dont le manoir appuyé sur le penchant d'une colline semblait une sentinelle avancée, destinée à protéger le gros bourg de Montreuil placé au versant sud de la colline sur la même ligne que Glatigny, mais vers l'endroit le plus bas du vallon, puis les bâtiments de la maladrerie, bordé par le grand étang derrière lesquels s'élevait le monticule de Montbauron, possession des Célestins.

Du haut de cette butte et dans l'éloignement, on apercevait Chaville, situé au levant, dominé par son hostel seigneurial, et qui n'était séparé du hameau de Viroflay, que par quelques marais.

Au sud, des hauteurs couronnées de bois, et à leurs pieds un château flanqué de tourelles, avec de vastes celliers, des granges et autres bâtiments, entourés de larges fossés alimentés par une fontaine, c'est là l'ancien manoir bâti deux siècles auparavant par Etienne Porcher, le sommelier du roi Jean, Porchefontaine, la clé du vallon.

Des fourches patibulaires placées à l'entrée du pont indiquaient le terrible pouvoir accordé aux Célestins pour se défendre et tenir en respect les vilains et manants de Montreuil, dont on apercevait le gros bourg et l'église au pied même de Montbauron.

Vers l'ouest, un monticule, le mont de Versailles, sur le haut duquel se trouvait un moulin à vent, sur le versant sud s'étend le village de Versailles et l'église St Julien. Entre l'église et le moulin s'élève un château presque en ruine, au sud derrière le village était un cimetière, puis à droite un marais et à gauche une forêt peuplée de cerfs.

Cette forêt était dominée sur le coteau par les hostels de Satory et de Lessart. Vers l'ouest, on découvrait des paturages arrosés par plusieurs cours d'eau, à gauche, se voyait Choisy aux Boeufs, gros village animé par des auberges et des troupeaux, à droite, c'est le bourg de Trianon et son église.

Dans le lointain, la chapelle de Galie et les terres des religieux de Ste Geneviève. Puis, au pied des hauteurs en s'éloignant vers l'ouest, à gauche, le manoir féodal de St Cyr, et l'antique abbaye de Notre Dame des Anges, dominés par le vieux castel de Guyancourt.

Dans la plaine, au pied des coteaux boisés, se voient les villages de Fontenay et des Clayes. De l'autre côté de la plaine, au nord, se voyait le château ou forteresse du Haut-Bailly, sur la butte Portas, parmi les chênes séculaires de la forêt de Marly, maison ruinée et destinée à dusparaitre pour toujours, le castel du Bas Baikky, résidence du cardinal de Gondy illustra le séjour par sa présence, et par la préparation de la paix de 1595, qui y fut concertée et menée à bonne fin, ce qui mit le terme à la guerre civile de la Ligue.

Dans le milieu de la plaine à l'horizon, et dans une gorge étroite, enfoncement du vallon, se voyaient les murailles et tourelles de Villepreux, les toits aigus de son château et le clocher roman et en bâtière de son église, semblant sortir du sol et l'effleurer à peine de quelques pieds, Villepreux, bourg ancien et renomé, château qui fut prison d'état, lieu traversé par l'ancienne route de Normandie, égayé par le passage des rouliers qui y avaient le choix entre de nombreuses hôtelleries.

 

 

Section 1 : Porte St Antoine, village de Rocquencourt, Bailly et Noisy => voir Carte

 

Image 3

 

En prenant comme point de repère l'Avenue de Versailles, sur la gauche nous sommes à l'extérieur du GPV et sur la droite dans le GPV - on découvre donc une 1ère section du mur d'enceinte bordant l'Avenue de Versailles qui débute à la porte St Antoine où nous avons situé au début le château de Versailles et se termine au village de Rocquencourt - la seconde section est plus visible sur la carte puisqu'elle démarre à la droite du village de Rocquencourt coupé en 2 par l'Avenue, puis longe la forêt de Marly, borde le domaine de Voluceau visible sur la carte et vient couper une seconde Avenue à hauteur du village de Bailly - Les Avenues aux nombres de 5 rayonnent sur une grande partie du GPV et distribuent de riches propriétés dans chacune des seigneuries de St Cyr, Fontenay, Villepreux, St Nom, Noisy et Bailly - Elles sont aménagées de manière à pouvoir les emprunter pour la chasse, les promenades et les déplacements de quelques privilégiés - la 3ème section du mur d'enceinte est moins visible mais nous la localiserons en bordure de la forêt de Marly jusqu'au couvent des Cordeliers au village de Noisy visible sur la carte et représenté par 2 petits carrés étoilés - nous pouvons donc maintenant fixer sur la carte le mur d'enceinte du GPV depuis la porte St Antoine jusqu'à Noisy en localisant les parties extérieures et intérieures du Grand Parc.

Quand aux portes difficilement identifiables sur cette planche, nous pouvons nous aider via le site Géoportail d'une carte IGN qui retrace les portes du GPV - Approximativement, il existe une porte d'entrée au village de Rocquencourt (voir photos =>), une seconde au village de Bailly (voir photos =>) et une 3ème à Noisy (voir photos =>).

Visualisons maintenant la partie intérieure du grand-Parc où l'on retrouve un grand nombre d'indications sur les aménagements - Découpons cette partie du Grand Parc en 3 secteurs en se calant sur le mur d'enceinte définit comme suit : le haut représente une partie de la plaine de Gally ou le Val de Gally où d'ailleurs nous apercevons 2 petits carrés peint en vert qui sont des réserves à gibiers appelées Faisanderies dont une existe encore aujourd'hui à la ferme des Moulineaux à Noisy (anciennement existait 3 moulins à eau) - Les faisanderies dans le Parc servent à élever le gibier destiné à la chasse et sont généralement aménagées d'un petit bois clôturé d'un muret maçonné et si possible aux abords d'un ru, notamment le Ru de Gally qui malgré son faible débit depuis sa source au grand canal draine une partie de la plaine de Versailles - nous le localiserons sur la prochaine planche.

Le second secteur est représenté par le plateau de la forêt de Marly longeant le mur d'enceinte jusqu'à la porte de Noisy dont on aperçoit quantités de routes et de carrefours utilisés dans le cadre des chasses - pour avoir un aperçu du réseau complexe des routes et carrefours dans le secteur de la forêt de Marly ci-joint une carte des ADY (carte =>).

Le 3ème secteur concerne la partie claire située entre l'Avenue de Versailles et la forêt de Marly - intégrée également dans le GPV, c'est un plateau dégagé constitué de routes et de carrefours utilisés aussi bien pendant les chasses que de lien de passage vers le second Palais du Domaine qu'est le Palais de Marly dont on distingue juste le Parc comme noté - D'une altitude d'environ 100 mètres, la vue sur l'Avenue, le Val de Gally et le château de Versailles étaient parait-il assez fantastique !!! - dû à son altitude le plateau du Trou d'Enfert et son versant servent également à l'écoulement des eaux de pluie par gravité via un souterrain maçonné de galeries et représenté sur la carte par de petites tâches vertes et circulaires - constitué en sous-sol de terrasses géologiques où se sont formées pendant des millions d'années différents types de sédiments, les ingénieurs de l'époque ont exploité le plateau du Trou d'Enfer en ouvrant des carrières d'extraction destinées aux chantiers de Versailles - on observe également, tout à côté, un des réservoirs qui alimentait les fontaines et bassins du parc du château Marly - par ailleurs, quand on consulte la carte IGN du site Géoprtail, on remarque sur le trajet depuis les berges de Seine de Bougival où existait la Machine de Marly jusqu'au château de Versailles de nombreuses installations dédiées au réseau hydraulique des Eaux de Versailles - nous avons la Machine de Marly, l'aqueduc sur les hauteurs de Louveciennes, puis vient les réservoirs du parc de Marly et enfin, toujours dans l'axe du château de Versailles, l'aqueduc souterrain du plateau du Trou d'Enfer d'une longueur de plusieurs km rejoignant les réservoirs de Versailles.

Un autre intérêt de haute importance visible sur la carte et les suivantes sont les Avenues Royales, les routes et carrefours qui quadrillaient le GPV pour les besoins de la chasse ou bien lors des promenades dans le Parc - si nous venons de voir l'Avenue de Versailles qui facilitait les trajets vers St Germain, on peut apercevoir à l'intérieur du parc 2 autres Avenues soulignées d'Avenues de la Grille de Gally rejoignant les villages de Bailly et de Noisy et leurs châteaux - c'est dans cette partie du Grand-Parc proche des forêts de Marly administrées par la Capitainerie des Chasses Royales de St Germain en Laye que l'on retrouve tout un réseau d'Avenues et de carrefours en étoiles aménagé spécialement pour la chasse. Rattachées à l'Etoile Royale située face à la Grille de Gally, elles sont 5 à rayonner dans le GPV facilitant ainsi les déplacements et le tir.

La planche nous dévoile également les emplacements des châteaux illustrés par de petits carrés ou rectangles étoilés qui demeuraient dans le GPV ou aux abords tels que Beauregard et Noisy aujourd'hui disparus, tandis que ceux de Bailly et Rocquencourt sont toujours en place - On note que ces propriétés et châteaux ne sont jamais très loin des routes et des Avenues. 

 

Section 2 : Provenant de Noisy en direction des hameaux de St Nom la Bretêches => Carte 

 Image 4

 

Ci-dessus et dans la continuité du mur d'enceinte longeant la forêt de Marly à Noisy, une nouvelle planche situe le domaine du GPV autours des 5 hameaux que forment St Nom la Bretêche où existe toujours le château datant du 17ème illustré par un carré quadrillé et qui fût un temps la propriété de Madame de Montespan, favorite de Louis XIV.

 

On remarque également un réseau de routes et de carrefours fort développés dû certainement à la proximité de la forêt de Marly située à mi-chemin entre Versailles et St Germain en Laye, ville qui a vu naître Louis XIV - D'ailleurs, on aperçoit sur le côté gauche de la carte une représentation en pointillée de l'Avenue de St Nom la Bretêche provenant de l'Etoile Royale, pouvant à la fois desservir les riches propriétés du GPV et être utilisée pendant les parties de chasses à courre.

Au bas de l'Avenue on aperçoit une nouvelle section du mur d'enceinte se dirigeant vers les hameaux de La Tuilerie et St Nom situés sur la RN 307 ou chemin de Normandie autrefois - A hauteur du 1er hameau sur la droite en direction de la forêt se situe la porte de la Tuilerie, simple accès percé dans le mur d'enceinte facilitant au gibier les allées et venues dans le Parc - Dans les environs une borne à fleur de lys orientée vers le château de Versailles indique que nous sommes sous l'autorité royale - En s'enfonçant depuis la porte dans la forêt de Marly via un chemin de terre on découvre dans les environs le Pavillon d'Arène, une ancienne bâtisse aménagée sur les mêmes plans et servant de poste des gardes.

En revenant sur nos pas à la porte de La Tuilerie, le mur d'enceinte continue sa progression et se dirige vers le second hameau à La Bretêche où l'on découvre une nouvelle porte, la porte de la Bretêche placée à la sortie du village et sur la route qui mêne à St Germain en laye - Différente de celle de La Tuilerie de part son positionnement géographique entre St Germain en Laye et Versailles, la porte est renforcée sur la chaussée d'en face d'un second bâtiment où logent gardes et portiers en chargent du secteur.

 

 

Section 3 : Provenant des hameaux de St Nom la Bretêches direction les portes à Villepreux => Carte

 

Image 8

 

 

 

Section 4 : Provenant des portes à Villepreux direction Bois d'Arcy et la porte du Puissaloup => Carte

 

Image 2

 

 

 

Section 5 : Mur d'enceinte provenant de Bois d'Arcy direction les portes de Trappes et Montingy => Carte

 

Image 1

 

 

 

Section 6 : Mur d'enceinte provenant de Montingy direction Voisins le Btx => Carte

 

Image 7

 

 

 

Section 7 : Mur d'enceinte provenant de Voisins le Btx direction Chateaufort, Toussus et les Loges

 

Carte de la grive

 

 

 

Section  8 : Mur d'enceinte provenant du village des Loges - Porte de La Boulie et rejoint l'entrée du château de Versailles => Carte

 

Image 6

 

 

 

Section 9 : Mur d'enceinte provenant de la porte de La Boulie en direction l'entrée du château de Versailles => Carte

 

Image 5

 

 

 

 

 

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19 janvier 2014

Plan général du Domaine

 

 

Carte générale des environs de Versailles (Cote A 45)

Accès à la carte

Acces a la carte

Carte_generale_des_environs_de_Versailles

 

19 janvier 2014

Plan de Villepreux

 

 

Carte de Villepreux, Rennemoulin, et des territoires contigus au grand parc de Versailles, XVIIIe siècle (Cote A 291)

Accès à la carte

Carte_de_Villepreux__Rennemoulin__et_des_territoires_contigus_au_grand_parc_de_Versailles__XVIIIe_s

 

20 octobre 2012

Carte générale

 

 

Carte générale des environs de Versailles (Cote A 45)

Accès à la carte

Carte_generale_des_environs_de_Versailles

 

19 janvier 2014

Les Seigneuries de Versailles et des environs

  

Carte des seigneuries de Chevreuse, Magny-l'Essart, Chateaufort, par Geoffroy de la Genetez, arpenteur, 1702. (cote D 1470)

Accès à la carte

                                                            Carte des seigneuries de chateaufort et environs

 

20 octobre 2012

Carte de Villepreux

 

 

Carte de Villepreux, Rennemoulin, et des territoires contigus au grand parc de Versailles, XVIIIe siècle (Cote A 291)

Accès à la carte

Carte_de_Villepreux__Rennemoulin__et_des_territoires_contigus_au_grand_parc_de_Versailles__XVIIIe_s

 

19 janvier 2014

Plan des Eaux de Versailles

 

Carte générale des [rigoles] aqueducs, chaussées [et] retenues d'eau [pour conduire les] eaux de Versailles, le 25 novembre 1784. Signé Laseigne (cote A 498)

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Eaux de Versailles

 

 

 

 

 

 

19 janvier 2014

Plan du Grand-Parc

 

 

Le Château, le Grand Parc et la forêt de Marly le Roi

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Les_environs_de_Paris

 

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Les_environs_de_Paris_2

 

20 octobre 2012

Plan du domaine

 

Nouveau plan de Versailles et de Marly avec les environs / par le Sr Gaspard Baillieul

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Plan_de_Versailles_et_de_Marly

 

19 janvier 2014

Plan des diocèses de Paris et des environs

 

 

Diocese, prevoste, et eslection de Paris. Le diocese est divisé en archipretrés, ou doyennés ruraux. la prevosté en balliages, ou prevostés           subalternes, et l'eslection en chastellenies / par N. Sanson d'Abbeville

Accès à la carte (BNF)

Diocèse de Versailles

 

9 décembre 2022

Les bornes à fleur de Lys

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